mercredi, 3 décembre 2008

Por la calle

Au Chili, il y a beaucoup d'œuvres d'art qu'on ne trouve pas dans les musées.

D'ailleurs certains musées sont presque vides.

Il faut juste ouvrir les yeux, autour de soi, dans la rue, sur les murs.

Voilà ce que Leïla avait croisé dans son objectif à Valparaiso...

lundi, 17 novembre 2008

Santiago ma bro... Breizh mi país

Des marins bretons devant une boutique Louis Vuitton? Et après ça les pignoufs vont encore nous faire croire qu'ils sont au Chili... Si ça se trouve, comme l'a fait remarquer Amélie on se planque depuis un an dans un petit coin de Dordogne ou de Mantes la Jolie, pour être tranquilles!

Et bien non! Non on ne se cache pas à trente kms de chez vous, et non ces marins ne sont pas là par hasard. La Chambre Franco Chilienne, où j'officie depuis quelques mois, a organisé la Semaine Française® au Chili.

Voilà pourquoi depuis une semaine, j'enchaîne soirée DJ, Bagad breton, et dîner de Gala à 480 personnes. Heureusement que c'est pas moi qui faisait la cuisine, sinon c'était jambon-purée pour tout le monde. Imaginez un peu le nombre de paquets de Mousseline pour 480 convives...

Les binioù...f

samedi, 8 novembre 2008

Feliz Cumpleaños

UN AN!!!!

Aujourd'hui, ça fait tout juste 365 jours que nous avons débarqué à l'aéroport de Santiago, avec nos quatre valises, nos deux nuits d'hôtel, et notre dico d'espagnol sous le bras.

Un an que nous vivons "ailleurs", loin de l'endroit où nous avons grandi.

Un an que nous avons des super copains qui ne parlent pas la même langue que nous.

Un an que nous sommes en été de novembre à avril et que la neige tombe en juillet.

Un an que le soleil se lève tous les matins sur la cordillère des Andes.

Un an que nous mangeons de la purée d'avocat, même au p'tit dej. 

Un an que nous avons des milliers de pesos dans notre porte monnaie.

Un an que nous voyons plus de palmiers et de cactus que de marronniers.

Comme ça passe vite...

Mil besos.

Les pignoufs

dimanche, 2 novembre 2008

Gastro-angélique

Vu à Santiago: L'ange qui a mal au bide.

"J'ai comme un noeud à l'estomac". Ptet qu'il fallait faire gaffe en mettant la toge ce matin.

mardi, 21 octobre 2008

A poor lonesome huaso, and a long way from casa

Des bottes, un chapeau, une paire d'éperons. En ajoutant la poussière des chemins et les estrades autour de la medialuna, voilà le décors planté de notre dernier week end, où Camila nous a emmené assister à un championnat de rodéo, et voir concourrir son papa.

Dans le rodéo chilien, les cow boys sont des huasos, les chapeaux sont plats, et le but n'est pas de tenir le plus longtemps possible sur un taureau (faut arrêter les séries américaines). Ici, les huasos vont par deux, chacun sur leur cheval, et doivent coincer le taureau le long des rembourrages de paille sur les côtés de l'arène. En somme, on rejoue au jeu des gardiens de vache, on maïtrise l'animal qui n'en fait qu'à sa tête et qui ne comprend pas que le ballon c'est lui.

On marque des points, pour avoir immobilisé le taureau par la tête ou par la croupe, pour l'avoir emmené là où on voulait. On en perd s'il s'est échappé, où si le jury estime qu'on l'a maltraité.

Et pour fêter la victoire, le soir, on chante au coin du feu et on mange dehors sous d'épais ponchos de laine.

Quelques images par ici...


Pour les curieux du rodéo chilien, quelques infos par là. Nous on n'a pas tout lu, donc si quelqu'un veut nous faire une fiche-résumée (d'avance merci)...

http://www.rodeo.lemontech.cl/rodeo/reportes/reglamento_edicion_2008.pdf

http://es.wikipedia.org/wiki/Rodeo_chileno

samedi, 11 octobre 2008

Tu cariño se me va como el agua entre los dedos

Nous, au ciné on va voir des films* (*El Regalo) avec Buddy Richard dans la bande originale. Et tout le monde de dire: "mais c'est qui Buddy Richard????"

Buddy Richard c'est luiiiiiiiiii: 

Je ne sais pas si on craque plus pour la moustache-noeud pap' ou pour le mouvement du bras à 1 minute 32... (et oui faut tout regarder jusque là)

Les pignoufs cinéphiles (et mélomanes)

dimanche, 28 septembre 2008

Fiestas Patrias. Deuxième partie: La ramada.

A Valparaiso, les 19, et 20 septembre, Maria Jose, Alejandro et Claudia se sont fendus en 4 pour nous faire découvrir l'âme des fiestas patrias. Tâchons de résumer.

D'abord une excursion à Limache (prononcez Limatché) suite aux conseils avisés d'Alejandro: "c'est un bled de campagne, loin de tout, il doit y avoir des tas d'animations traditionnelles". Ca pour être loin de tout, y'a pas à dire, c'était loin de tout. Quarante minutes de train pour arriver dans un village en pleine effervescence: une pharmacie ouverte, un gamin qui joue au ballon et un chien qui s'ébroue dans l'eau sale de la fontaine. Pour apprécier un tel site, ayez surtout le sens de l'humour (l'appareil photo c'est moins utile).

Le lendemain, à Valparaiso, changement de guide (suite au boycott d'Alejandro) pour aller à une ramada. La ramada c'est un peu la kermesse à l'envers. Je m'explique. Dans une kermesse, vous trouvez une buvette, deux au maximum et des stands de jeu (chamboule tout, tirs à la carabine, loterie...). La ramada, c'est le contraire: trois stands de jeu et quarante-sept buvettes et stands de bouffe. Empanadas (chaussons à la viande, oignons et olives), brochettes, jus de fruits, chicha (jus de raisin fermenté), fruits au chocolats, churros fourrés au manjar (caramel)... 

Bien intégrés les pignoufs, au vu des deux kilos qu'on a réussi à prendre en une seule journée. Et on a même dansé la Cueca. C'est dire...

Quelques photos-témoins...

Les beurp' pignoufs.

mardi, 23 septembre 2008

Fiestas Patrias. Première partie: Gran fonda de santiago

Le 18 septembre, c'est la fête de l'indépendance du Chili, la fête nationale . Et à cette occasion, les chiliens (et les étrangers que nous sommes) ont un week end de 4 jours et demi. La veille d'un jour férié on ne va tout de même pas bosser puisqu'il faut préparer le jour férié. Ben oui qui c'est qui va faire chauffer le barbecue sinon?

Pas très dépaysés les pignoufs par les couleurs des drapeaux: partout les rues en bleu blanc rouge. Et des cocardes tricolores comme au temps de la carmagnole. Qui plus est, au Chili, le port du drapeau est obligatoire... sous peine d'amende. Chaque maison, chaque immeuble y va donc de son petit fanion patriotique. Nous avons laissé (un temps) nos principes du "ni naciones ni banderas" pour faire la fête. Il y a des principes qui veulent bien la mettre en veilleuse si on leur sert un petit verre...

C'est la fleur au fusil et le canon à la main (le ch'tit canon pas le grand), que nous sommes allés, avec Camille* à notre première fonda, danser la cumbia, et assister au concert des mythiques Jaivas. Pas de problème de sécurité, tout est prévu puisqu'on vous passe au détecteur de métaux à l'entrée mais qu'on vous fournit un pic en acier de 60 cm de long avec vos brochettes... Cherchez l'erreur.
Los Jaivas, c'est LE groupe qui met tout le monde d'accord. Grosse ambiance, on était un peu les seuls a pas connaître les paroles par cœur... Ca nous a pas empêché de chanter quand même.

Prochainement, l'épisode 2, le week end à Valparaiso.

Ci dessous, los Jaivas. "Todos Juntos" en concert à Santiago. Et "Sube a nacer conmigo hermano", en concert... au Machu Picchu. La photo est jaunie mais l'esprit demeure.

* Ouiiiii Camille est au Chili. Enfin, à l'heure qu'il est, elle est en Bolivie. Elle voyage. Elle en profite. Elle a bien raison. Elle vous fait un coucou!  http://camilleauchili.canalblog.com/

samedi, 13 septembre 2008

No hay que confundir: subir el monte del Machu Picchu, y....

Six heures d'avion pour se rendre au Pérou, quarante quatre heures de bus, une journée de bicyclette, trois jours de marche, des escaliers à n'en plus finir, des moustiques minuscules qui vous pompent jusqu'à laisser vos bras comme un terrain de manœuvre, des repas PPR (patate-poulet-riz), et le climat tropical du commencement de la jungle.

C'est, en substance, les dernières vacances des pignoufs en quête d'aventure. Lima d'abord, pour y retrouver Leïla (ben oui y'a pas que les pignoufs qui voyagent), puis Cusco, accompagnés de Leïla donc et de Camila, ma collègue, amie et compagne de voyage.

La surprise de Cusco c'est les 3300 mètres qui nous séparent du niveau de la mer. Et l'altitude a ce don de vous fait mourir d'épuisement dès qu'il y a trois marches à monter. Après Cusco, le départ du trek, LA journée de vélo, le gadin de Leïla qui a courageusement sauté de sa monture pour éviter de se payer un rocher, la première nuit, les premières douches froides.

Le lendemain à l'aube, c'est le début de neuf heures de marche. C'est là qu'on apprend que quand le guide dit: "on va en haut de cette montagne", et bien ce n'est pas pour faire marrer le groupe. Découverte des escaliers incas: des marches en pierre au bord du précipice. Les quechuas n 'avaient pas le vertige. Nous, si.
Après l'harassante journée, la détente des muscles dans les eaux thermales. Et les courbatures qui donnent la sensation d'avoir été tabassé par le grand Inca. Le même sans doute qui avait saboté le soutien lombaire du sac à dos en pleine randonnée. 

Le quatrième jour, à 4h du matin, dans la nuit sans lune, sans guide et sans lampe de poche, la marche jusqu'au sommet de la montagne. Jusqu'au Machu Picchu. Le lever du jour dans la brume et la douce sensation d'être arrivés. Les montagnes, les forêts tropicales, et la cité inca qui surplombe la vallée du fleuve sacré Urubamba. Puis, l'ascension du Wayna Picchu, la montagne "d'en face", pour avoir la vue la plus incroyable qu'il nous ait été donné d'avoir du site.

Et c'est le temps du retour. On redescend ce qui a été monté (gasp!). Le train, puis le bus nous amènent à Cusco en quelques heures seulement, ridiculisant nos quatre jours d'effort intense. Nous abandonnerons un temps Leïla à Lima qui préfèrera nous rejoindre à Santiago une semaine plus tard... en bus! 56 heures de trajet... allez savoir!

Les photos tant attendues. Par ici ou par là.

Bises à tous.

Les pignoufs regonflés à bloc.

vendredi, 12 septembre 2008

35 años

Hier, 11 septembre 2008. 35 ans jour pour jour après le coup d'Etat. La ville brûle encore par endroit.

D'autres images d'un autre 11 septembre. Des avions, un symbole qui s'effondre. Des années noires.



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